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Le RPPCI priorise maintenant les projets de développement au lieu d’une rationalisation de la flottille de pêche au homard

Le Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles (RPPCI) renonce à son projet de rationalisation de la flottille de pêche au homard. L’an dernier, alors que les prises avaient diminué de 25%, il proposait d’utiliser à cette fin les revenus du quota de crabe qui lui est alloué dans le cadre du programme de partage de Pêches et Océans Canada.

Or, la donne a changé avec les débarquements et les prix records de la saison 2017, explique son président, Charles Poirier. «On dit que le secteur des pêches est quand même bien; il va bien, souligne-t-il. On sait qu’on a vécu de mauvaises années, les années d’avant. Mais là, avec le prix et les prises, ça fait qu’on ne touchera pas à la rationalisation, compte tenu, surtout, de l’importance du secteur pour l’économie des Îles-de-la-Madeleine.»

PROJETS DE DÉVELOPPEMENT

En réunion spéciale avec ses membres, à la mi-septembre, le RPPCI a plutôt résolu d’investir les revenus du crabe dans des projets de développement de la ressource, tels que l’ajout de récifs artificiels en mer. Selon Charles Poirier, on songe aussi à relancer les travaux de recherche sur les ensemencements de homard, abandonnés dans les années 1990. «On va oublier le passé, dit-il. Maintenant, on travaille avec l’avenir et on va trouver un projet qui va être bon pour la relève dans le secteur des pêches aux Îles-de-la-Madeleine.»

Et, comme ces projets de développement profiteraient à l’ensemble des pêcheurs de homard, le RPPCI souhaite que le quota de crabe qui est alloué à la flottille soit géré par l’office qui administre son plan conjoint, plutôt que d’être divisé entre deux organisations rivales, soit le Rassemblement et l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles. «C’est la seule organisation qui représente les 325 pêcheurs, fait valoir Charles Poirier. Vu que le crabe appartient aux 325 et que les 325 font partie de l’Office, se servir de l’Office pour rapatrier tout ce qui est côté unité, c’est sûr que c’est un bon point. Et, maintenant que l’Office est autonome et libre de toute association, c’est la place pour gérer ces affaires-là.»

À ce propos, M. Poirier affirme que le ministère des Pêches et des Océans se montre réceptif sur cette question. Il dit en avoir discuté avec Maryse Lemire, directrice régionale de la gestion des pêches, et   Cédric Arseneau, directeur intérimaire du bureau du ministère à Cap-aux-Meules. «Ils ont trouvé que ce serait un bon compromis. On leur a dit qu’on investirait dans des projets et ils ont trouvé que c’était très, très bien», souligne le président du RPPCI.

Le Ministère se fait cependant plus nuancé. Il précise qu’il analyse présentement toutes les options possibles et que des travaux de médiation entre les deux associations antagonistes seront initiés sous peu.

OFFICE HABILITÉ?

Quant au président de l’APPIM, Mario Déraspe, il croit que cette initiative du RPPCI n’augure rien de bon. «Ça va encore conduire à des conséquences négatives pour les pêcheurs de homard», laisse-t-il tomber. En revanche, le président de l’Office des pêcheurs de homard des Îles, Pascal Chevarie, la reçoit positivement. «Je pense que c’est une bonne idée, dit-il. Il n’y aura pas de chicane là-dessus; tout le monde va être traité égal.»

Cela dit, M. Chevarie explique qu’il doit encore en faire la présentation à ses membres pour approbation en assemblée générale spéciale. «On souhaite que ce soit réglé avant les Fêtes pour que ce soit prêt pour l’année prochaine, précise le président de l’Office. Mais encore là, il faut que la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec accepte.»

«Pour l’instant, on ne sait effectivement pas s’il est de la compétence de l’Office des pêcheurs de homard des Îles de prendre en charge une telle responsabilité de gestion d’un quota de crabe et de développement de projet, enchaîne son avocat Claude Régnier. Sous l’ancien régime de la Régie, on pouvait avoir une idée de la réceptivité d’une demande, mais désormais, il faut la formuler pour la soumettre à l’analyse.»

LES ÎLES-DE-LA-MADELEINE – page 32 – Volume 30,5 – Décembre 2017-Janvier 2018

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Hélène Fauteux
Hélène Fauteux est diplômée en communications et journalisme de l'Université Concordia. Établie aux Îles-de-la-Madeleine depuis 1986, elle a développé une solide expertise en matière de pêche et de mariculture.
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