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L’usine du Marché Blais sera prête pour avril 2019

La direction du Marché Blais reconstruira à temps, pour le début d’avril 2019, l’usine de transformation de produits marins ravagée par un incendie le 2 avril dernier, dans l’arrondissement Pabos de Chandler. Il faudra un investissement s’approchant des 3 millions $ pour y parvenir.

Les propriétaires de l’usine, Alexandre et Louis-Philippe Giroux, François-Pierre Degarie et leur grand-père Jean-Paul Blais, déploient des efforts soutenus pour assurer la reconstruction de l’usine où une soixantaine de personnes transformaient diverses espèces, dont le crabe des neiges, le homard, le turbot et les bourgots.

«Ça progresse. On avance. On est en train de faire les plans. Ce qu’il nous manque, c’est le terrain. On ne peut pas reconstruire où l’usine était (du côté de la mer). Il manque d’espace et le ministère de l’Environnement ne nous laisserait pas construire. C’est une zone d’érosion aussi. Le parc industriel de Chandler est en face, mais il faut aménager les services et il n’y a pas de terrain disponible avec ce qu’il nous faut», explique Alexandre Giroux.

Il précise que la préférence de la compagnie est d’obtenir un terrain le plus près possible de la mer, même si une prise d’eau salée n’est pas obligatoire pour la future usine.

«Si on peut organiser nos viviers de homard dans des conteneurs ou des vans (remorques de camion) à côté de la poissonnerie, on sera correct sans eau salée à l’usine. Ça nous prend aussi un peu d’espace d’entreposage à côté de la poissonnerie, pour l’alimenter», note M. Giroux, spécifiant que 15 emplois ont été préservés dans cette poissonnerie.

Le financement de la nouvelle usine passera par un mélange de fonds propres de la compagnie, de prêts et de subventions. Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ) constitue l’un des partenaires pressentis pour appuyer la reconstruction de l’usine du Marché Blais.

«On vérifie des scénarios. Il y a une personne de Merinov qui nous suit comme chargé de projet. On ne peut pas dire encore quel genre d’aide on aura. On va savoir bientôt, mais on pense que les aides seront bonnes», croit Alexandre Giroux.

«Le montage financier avance, mais il n’est pas complété», spécifie le jeune homme de 22 ans. Son frère Alexandre en a 25 et leur cousin François-Pierre en a 24.

Les 60 employés de l’usine du Marché Blais ont en grande majorité réussi à trouver un emploi cette année dans les usines de Sainte-Thérèse-de-Gaspé et de Grande-Rivière. «Les plus jeunes sont retournés à l’école», signale Alexandre Giroux.

L’objectif des dirigeants de l’entreprise familiale, «c’est que le premier avril 2019, l’usine sera être prête à recevoir le crabe. Les tests doivent avoir été faits. On aura une usine moderne», précise Alexandre Giroux.

L’usine et la poissonnerie du Marché Blais ont ouvert en 1970. Il s’agira donc, l’an prochain, de la cinquantième saison d’exploitation de l’entreprise. «On commencera une autre période de 50 ans», conclut Alexandre Giroux.

TRANSFORMATION – page 34 – Volume 31,2 – Avril-Mai 2018

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Gilles Gagné
Gilles Gagné, né à Matane, le 26 mars 1960. J'ai fait mes études universitaires à Ottawa où j'ai obtenu un baccalauréat avec spécialisation en économie et concentration en politique. À l'occasion d'une offre d'emploi d'été en 1983, j'ai travaillé pour Pêches et Océans Canada comme observateur sur deux bateaux basés à Newport, deux morutiers de 65 pieds. Le programme visait l'amélioration des conditions d'entreposage des produits marins dans les cales des bateaux et de leur traitement à l'usine. Cet emploi m'a ouvert des horizons qui me servent encore tous les jours aujourd'hui. En 1989, après avoir travaillé en tourisme et dans l'édition maritime à Québec, je suis revenu vivre en région côtière et rurale, d'abord comme journaliste à l'Acadie nouvelle à Campbellton. C'est à cet endroit que j'ai rédigé mes premiers textes pour Pêche Impact, à l'été 1992. Je connaissais déjà ce journal que je lisais depuis sa fondation. En octobre 1993, j'ai déménagé à Carleton, pour travailler à temps presque complet comme pigiste pour le Soleil. J'ai, du même coup, intensifié mes participations à Pêche Impact. Je travaille également en anglais, depuis près de 15 ans, pour l'hebdomadaire anglophone The Gaspé SPEC et je rédige l'éditorial du journal Graffici depuis 2007.
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