mardi, novembre 18, 2025
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Incendie au vivier de Cap-d’Espoir : E. Gagnon et Fils fera tout pour le rebâtir avant mai 2026

La firme E. Gagnon et Fils mettra tout en œuvre pour reconstruire le vivier de Cap-d’Espoir à temps pour l’ouverture de la pêche du homard, dans les derniers jours d’avril ou au tout début de mai. Le vivier a été détruit par un incendie le 22 septembre dernier.

Le bâtiment du vivier avait été construit en 2021. Il était donc pratiquement neuf. Sa capacité de 350 000 livres de homard représentait en gros entre 40 % et 45 % de la capacité de tous les viviers des différentes divisions de la compagnie. C’était donc un outil indispensable, d’où la nécessité de le reconstruire avant le début de la saison 2026.

«Ce n’est pas celui que j’aurais choisi (de perdre). Ça va aller plus vite, la reconstruction, parce qu’on a les plans. On va commencer à faire l’excavation et la décontamination rapidement. On n’a pas tout perdu parce que des compresseurs et une génératrice sont sauvés», précise Bill Sheehan, vice-président de la firme E. Gagnon et Fils.

Il ne sera pas possible de rebâtir sur la dalle de béton du vivier incendié, dit-il.

«C’est à refaire, à cause des tuyaux sous la dalle, et le béton qui est effrité. Il y a deux à trois kilomètres de tuyaux. Les experts en béton et les fournisseurs d’équipements sont d’avis qu’on ne prendra pas de chance», ajoute M. Sheehan.

«On va viser avril. La démolition et le nettoyage commencent d’ici une semaine (à la mi-octobre). On devrait être corrects. Le «challenge», c’est d’aller chercher les équipements. C’est une niche spécialisée. Ce sont les mêmes fournisseurs pour toute l’Amérique du Nord. Ils n’attendent pas après nous autres. Ce qui presse c’est de couler le béton avant l’hiver», explique-t-il.

Bill Sheehan estime le coût de reconstruction à un peu plus de quatre millions de dollars. «La génératrice et les compresseurs sont bons. La construction ne coûtera pas moins cette année qu’en 2021, considérant l’inflation des dernières années. Ce qui était à la mode en 2021 reste inchangé».

Une défectuosité électrique

Bien que le rapport de l’expert en sinistre n’ait pas encore été déposé, l’incendie a vraisemblablement été causé par une défectuosité électrique. Cet expert est allé sur les lieux le 29 septembre. Une caméra de surveillance a capté des images de fumée émanant d’un coin du vivier, près d’une prise de courant.

«On avait terminé l’utilisation du vivier pour cette année. On avait remisé les équipements. On a un gardien de nuit qui fait le tour de tous les bâtiments. Il est passé avant l’incendie. Il n’y avait rien d’anormal. Même avec du monde dans le vivier, on n’aurait peut-être pas pu éviter l’incendie. La salle des filtres, c’est une salle mécanique, avec des pompes, un système pour activer l’eau et un système de réfrigération. Ça a pris dans les murs. Une fois parti, c’est difficile à arrêter. Les pompiers de Percé, Gaspé, Grande-Rivière et Chandler sont venus. Il n’y a pas d’aqueduc. À 4 h 55, on voit des étincelles à la caméra, et à 4 h 59, le feu est pogné. Les gens ont vu la fumée à 6 h», décrit M. Sheehan.

«Les pompiers ont mis entre 30 et 40 minutes avant d’arriver. Ce sont des pompiers volontaires, ils travaillent ailleurs. Ça prend un certain temps avant qu’ils se   rendent. On comprend. Un bâtiment est tombé. Ils ont réussi à protéger le reste des installations», ajoute-t-il.

Un autre édifice a été ravagé par les flammes, la maison Windsor, une maison patrimoniale, toutefois abandonnée depuis quelques décennies par ses propriétaires, qui habitent en Ontario.

Le complexe de Cap d’Espoir a longtemps appartenu à la famille Caron et il est encore régulièrement désigné «chez Caron» dans le monde des pêches. Il comprenait cinq bâtiments avant l’incendie.

TRANSFORMATION – page 17 – Volume 38,3 Septembre-Octobre 2025

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Gilles Gagné
Gilles Gagné, né à Matane, le 26 mars 1960. J'ai fait mes études universitaires à Ottawa où j'ai obtenu un baccalauréat avec spécialisation en économie et concentration en politique. À l'occasion d'une offre d'emploi d'été en 1983, j'ai travaillé pour Pêches et Océans Canada comme observateur sur deux bateaux basés à Newport, deux morutiers de 65 pieds. Le programme visait l'amélioration des conditions d'entreposage des produits marins dans les cales des bateaux et de leur traitement à l'usine. Cet emploi m'a ouvert des horizons qui me servent encore tous les jours aujourd'hui. En 1989, après avoir travaillé en tourisme et dans l'édition maritime à Québec, je suis revenu vivre en région côtière et rurale, d'abord comme journaliste à l'Acadie nouvelle à Campbellton. C'est à cet endroit que j'ai rédigé mes premiers textes pour Pêche Impact, à l'été 1992. Je connaissais déjà ce journal que je lisais depuis sa fondation. En octobre 1993, j'ai déménagé à Carleton, pour travailler à temps presque complet comme pigiste pour le Soleil. J'ai, du même coup, intensifié mes participations à Pêche Impact. Je travaille également en anglais, depuis près de 15 ans, pour l'hebdomadaire anglophone The Gaspé SPEC et je rédige l'éditorial du journal Graffici depuis 2007.
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