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Le Salon Fourchette bleue connaît une popularité croissante

Le Salon Fourchette bleue est revenu en force pour une deuxième année consécutive les 7 et 8 février à Rivière-du-Loup. Avec 200 visiteurs et 21 exposants; la foire commerciale connaît une popularité croissante. L’année dernière, 120 visiteurs et 12 exposants avaient pris part au premier rendez-vous.

L’événement, qui vise à permettre un meilleur accès aux poissons et fruits de mer du Saint-Laurent, est destiné exclusivement au marché québécois, en donnant priorité aux poissonniers et aux restaurateurs du Québec afin qu’ils puissent avoir accès aux ressources marines et aquatiques d’ici, avant qu’elles soient exportées à l’étranger. Le rendez-vous réunit pêcheurs, producteurs, transformateurs, distributeurs, mariculteurs, poissonniers, restaurateurs, représentants institutionnels et partenaires d’affaires.

«C’est un salon qui a été extrêmement positif et consistant, évalue l’instigatrice, directrice générale d’Exploramer et fondatrice de Fourchette bleue, Sandra Gauthier. Il trace la voie d’une nouvelle manière de gérer nos produits marins au Québec. Force est de constater qu’il y a un mouvement qui est en train de se développer au Québec, qui va nous permettre de reconsidérer notre consommation des produits marins.»

Avant même l’ouverture de la foire, le chef de file de la distribution de poissons et de fruits de mer québécois Norref a annoncé sa certification à Fourchette bleue par voie de communiqué.

AIDE FINANCIÈRE

Lors du lancement du Salon, le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, qui était présent pour une deuxième année à l’événement, a annoncé une aide financière totale de 83 000 $ à l’organisateur de l’événement, Exploramer. Celle-ci se décline en deux volets.

Une somme de 33 000 $ est versée pour soutenir les frais de coordination et de logistique du Salon. Le reste, un montant de 50 000 $, est attribué au développement d’une plateforme numérique de type «marketplace» permettant de mettre en contact des acheteurs et des vendeurs québécois de poissons et de fruits de mer.

MARCHÉ LIBRE, DÎNER DE DÉCOUVERTES ET BOURSE

La première activité inscrite à la programmation était un marché libre, pendant lequel les acheteurs et les visiteurs sont allés à la rencontre des vendeurs dans leur kiosque.

À midi, Metro a annoncé qu’à la suite du projet pilote où cinq de ses supermarchés ont été certifiés Fourchette bleue, elle prévoyait étendre la certification à une cinquantaine de magasins supplémentaires au cours de la prochaine année.

Placé sous le thème «Découvertes marines», le dîner était concocté par la cheffe du restaurant Au Pâturage de Sainte-Perpétue, Chloé Ouellet. Le repas était présenté par les étudiants du Centre de formation professionnelle Pavillon-de-l’Avenir de Rivière-du-Loup et leurs enseignants, où les espèces émergentes du Saint-Laurent étaient à l’honneur. Au moment du dessert, les participants de la Réunion scientifique annuelle de Québec-Océan et ceux du Salon Fourchette bleue se sont partagé les présentations. Par la suite, une bourse à huis clos était réservée à des rencontres commerciales entre vendeurs et acheteurs.

COCKTAIL, PRIX ET BAR DES SCIENCES

La première journée s’est terminée par un cocktail de réseautage, lors duquel ont été servies des bouchées préparées par les chefs Philippe Allaire du Bistro Cerf-Cuit-Court de Carleton-sur-Mer et Frédérick Boucher des Jardins de Métis.

Lors du cocktail, les organisateurs ont causé une surprise en décernant les premiers prix Fourchette bleue. Le prix Capture et cueillette de produits marins du Québec a été attribué à Daniel Desbois de l’Association des crabiers gaspésiens. Le prix Transformation de produits marins du Québec, remis par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, a récompensé Carole Pinette du Groupe Umek. Finalement, Emmanuel Sandt-Duguay et Guillaume Werstink de Chasse-Marée ont reçu le prix Mise en valeur des produits marins du Québec.

À la fin de la journée, un bar des sciences a donné lieu à une discussion proposée par l’équipe de l’émission «Les années lumière» de Radio-Canada entre le public et des experts. «Sébastes, oursins, algues : comment mieux exploiter les ressources du fleuve Saint-Laurent?», telle était la grande question.

DEUXIÈME JOURNÉE

Le lendemain, l’équipe de l’Institut de recherche en économie contemporaine a organisé un panel intitulé «Commercialiser les poissons et fruits de mer au Québec : défis, opportunités et pistes de solution», qui a réuni quatre intervenants. «Ils ont le sentiment que c’est la structure autour de la distribution et du transport qui est déficiente, a retenu Sandra Gauthier. Par contre, ils ressentent tous qu’il y a une volonté commune de régler ces problèmes ensemble.» Selon elle, la plateforme «marketplace» actuellement en développement chez Exploramer et la présence de Norref figurent parmi les pistes de solution.

Sous le thème «Réussir la construction du marché québécois», une séance de travail a suivi le panel. «Les gens qui vont dans une poissonnerie ne connaissent pas nécessairement les poissons qui viennent du Québec et ceux qui sont importés, soulève Mme Gauthier comme point fort qui est ressorti de la discussion. C’est non seulement important d’éduquer les gens, mais aussi d’identifier ce qui provient du Québec.»

SALON BOUDÉ PAR L’AQIP

À l’exception de deux membres importants de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP), soit Poissons frais des Îles et Poissonnerie de Cloridorme, les grandes entreprises du secteur de la transformation du Québec maritime ont encore une fois boudé le Salon. Sandra Gauthier indique pourtant avoir relancé les membres de l’AQIP à plusieurs reprises. «Je leur ai tendu la main et j’ai parlé longuement au directeur général de l’AQIP. Il m’a dit que son conseil d’administration n’est pas chaud à l’idée.»

Est-ce que cette nouvelle manière de faire leur fait peur? C’est une hypothèse, soupçonne l’organisatrice de l’événement. «Ce sont des marchés qu’ils ne connaissent pas. Donc, ils ont peut-être des craintes d’y perdre au change. On présume que ça peut être une raison, mais on n’est sûr de rien.» Quoi qu’il en soit, Mme Gauthier lance le message suivant : «Ils savent qu’ils sont les bienvenus et qu’ils seront toujours bien reçus au Salon. La porte est ouverte. Maintenant, la balle est dans leur camp.»

Selon elle, il y a de fortes probabilités qu’un troisième salon puisse se tenir l’an prochain, sans nécessairement qu’il soit au même endroit. «On n’a pas décidé encore. On veut toujours être à mi-chemin entre les vendeurs et les acheteurs. Mais, ça ne veut pas dire que ça va toujours être à   Rivière-du-Loup». Chose certaine, s’il a lieu, l’événement se tiendra à la même période, soit avant le Seafood Expo North America de Boston.

ÉVÉNEMENT– page 17 – Février-Mars 2023

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