vendredi, avril 26, 2024
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Protection des coraux et des éponges: inquiétudes certaines aux Îles-de-la-Madeleine

La consultation de Pêches et Océans Canada sur la protection des coraux et éponges dans le golfe du Saint-Laurent a pris fin le vendredi 7 avril. Le ministère vise à limiter les activités de pêche commerciale là où ces espèces se retrouvent en forte concentration.
La directrice régionale de la gestion des pêches, Maryse Lemire, admet que les pêcheurs s’inquiètent de l’impact socio-économique d’une telle mesure. «Au-delà de cela, ils comprennent très bien que c’est en nous fournissant de l’information et en participant aux consultations qu’on va pouvoir développer une proposition qui va minimiser ces impacts-là pour eux», dit-elle pour se faire rassurante.
Il n’en demeure pas moins que les pêcheurs madelinots répugnent tout particulièrement à voir des zones se fermer à la pêche sans perspective de réouverture, explique le président du Rassemblement des pêcheurs et des pêcheuses des côtes des Îles (RPPCÎ), Charles Poirier. «On sait que quand ils ferment un secteur, c’est très dur de le faire réouvrir (sic), fait-il valoir. Disons qu’il y aurait une masse de poissons ou de crustacés qui migrait vers ces zones-là, on sait ce qui s’est passé à l’île Brion. Ils ont fermé il y a déjà X années, et maintenant on a une problématique sur cette île-là et on ne peut plus y aller.»
Même son de cloche chez les semi-hauturiers membres du Regroupement des pêcheurs professionnels des Îles. Denis Éloquin, capitaine du JEAN-MATHIEU, note que certaines des zones visées pour la protection des coraux et des éponges se trouvent dans le chenal laurentien, où il pêche le sébaste. «Des zones en eaux profondes où ce que c’est que nous qui pêchons le sébaste; c’est les mêmes zones que les zones que le MPO veut fermer, mais pas toute la zone, juste une petite partie. Mais c’est inquiétant quand même parce qu’on sait que quand tu commences avec quelque chose, où ça va finir, on ne le sait pas!»
Le gouvernement Trudeau veut faire passer d’un à cinq pour cent le taux de protection des océans du pays d’ici la fin de l’année. L’objectif est de doubler cette cible pour 2020.

Réf.: EN BREF – page 35 – Volume 30,2 – Avril-Mai 2017

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Hélène Fauteux
Hélène Fauteux est diplômée en communications et journalisme de l'Université Concordia. Établie aux Îles-de-la-Madeleine depuis 1986, elle a développé une solide expertise en matière de pêche et de mariculture.
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