samedi, avril 27, 2024
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Recherche en aquaculture et pêcheries : le gouvernement québécois investit

Le gouvernement du Québec investit 8,5 millions$ pour amorcer les travaux de rénovation et d’agrandissement du Carrefour de l’innovation de Merinov, des locaux qui serviront à la recherche spécialisée en pêches et en aquaculture, à Grande-Rivière. Le coût total du projet s’établit à 31,2 millions$.

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, est venu à Grande-Rivière le 16 juin pour annoncer la somme, au nom du ministre de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie, Pierre Fitzgibbon.

Avec d’autres bailleurs de fonds qui devraient confirmer leur appui sous peu, Merinov injectera 5 125 306 $ dans l’initiative, qui comprend un appui de 250 000 $ de Desjardins.

Le projet consiste notamment en la rénovation de l’ancien bâtiment du Carrefour national de l’aquaculture et des pêches (CANAP), acquis par Merinov en 2021. À l’époque, l’État québécois croyait pouvoir réaliser l’ensemble des travaux de ce bâtiment et son expansion pour 17 millions$. L’inflation a cependant fait grimper considérablement le coût des travaux.

Le chantier comprendra notamment l’aménagement de nouveaux laboratoires. Les travaux devraient commencer sous peu, les plans et devis étant préparés et l’entrepreneur étant choisi. C’est aussi le cas pour les firmes de génie qui surveilleront les travaux. Le projet devrait être livré à l’automne 2024.

La visite du ministre Lamontagne s’est aussi soldée par l’annonce d’une somme de 15,57 millions$ à Merinov, à utiliser au cours des trois prochaines années en recherche.

David Courtemanche, directeur de Merinov, avance que le budget de recherche juxtaposé à la refonte de l’ancien Carrefour des pêches et de l’aquaculture amélioreront la compétitivité et l’innovation des entreprises tant en capture qu’en transformation.

«Le Québec aura une infrastructure de recherche de pointe de calibre international, de calibre mondial pour développer avec les entreprises d’ici de nouveaux procédés, de nouvelles technologies, une adaptation aux différentes techniques qui doivent être mises de l’avant dans les usines», dit-il.

Le Carrefour de l’innovation assurera une convergence entre chercheurs, étudiants, pêcheurs, aquaculteurs, entrepreneurs et industriels pour développer des technologies plus innovantes et de nouvelles espèces aquacoles.

Les six nouvelles plateformes technologiques prendront la forme d’ateliers de design et de conception d’engins de pêche durables, d’une salle d’élevage piscicole avec de nouvelles technologies de traitement des effluents, de laboratoires humides et de microalgues, d’une micro-usine pilote pour valoriser les algues et coproduits marins, des laboratoires d’écophysiologie et de biologie de pointe, de même qu’une plateforme de transformation de produits marins.

«Au Canada seulement, les pêches représentent des retombées économiques de plus de 9 milliards de dollars et pour le plus vaste secteur des océans, ces retombées sont évaluées à 40 milliards de dollars. Considérant que ces retombées sont appelées à doubler au cours des dix prochaines années, les pêcheurs, transformateurs et aquaculteurs vont devoir entamer un important virage vers l’innovation et adopter de nouvelles technologies modernes pour demeurer compétitifs. Ces nouvelles infrastructures de recherche et l’expertise de nos équipes leur permettront d’atteindre ces objectifs», souligne David Courtemanche.

Merinov est le plus grand centre de recherche sur les pêches en aquaculture et de transformation de produits marins au Canada. Son équipe souhaite participer aux défis qui attendent le secteur des pêches, comme la décarbonation et la transition énergétique. L’adaptation aux changements climatiques représente un autre défi pour l’industrie. Ces changements nécessiteront des innovations pour s’adapter à une eau de plus en plus chaude. Ils pourraient aussi se traduire par une présence accrue de la baleine noire dans les eaux de l’est du pays, et nécessiter le développement d’engins visant à les protéger davantage.

Le budget du Carrefour de l’innovation des pêches et de l’aquaculture du Québec sera complété, vraisemblablement au cours de l’automne, par une subvention de 17 324 694 $ du ministère de l’Économie, de l’Innovation et de l’Énergie. Le coût total du projet atteindra 31 200 000 $.

D’AUTRES PROJETS POUR LES PÊCHES ET L’AQUACULTURE

Lors de son passage en Gaspésie, André Lamontagne est aussi allé à Cap-d’Espoir pour annoncer 425 000 $ dans des projets porteurs d’investissements totaux de 1,7 million$.

Cusimer, de Mont-Louis, obtient la somme la plus élevée, 180 667 $ pour rehausser ses installations pour 1,2 million$. De son côté, Aquaculture Gaspésie touche 137 000 $ afin d’augmenter sa capacité de croissance en élevage d’omble chevalier, une injection de     220 000 $.

Poissonnerie de Cloridorme reçoit 52 000 $ pour stabiliser son approvisionnement de concombres de mer importés. L’investissement est évalué à environ 225 000 $.

En recevant un appui de 49 000 $ pour un projet de 101 000 $, InnoVactiv pourra évaluer la faisabilité technique de la mise en contention d’étoiles de mer pour en extraire le liquide coelomique, un ingrédient cosmétique novateur. Lelièvre, Lelièvre et Lemoignan reçoit       7 000 $ pour vérifier les possibilités d’amélioration de la gestion en fonction du coût de revient, un projet de 14 000 $.

Ces annonces du 16 juin avaient été précédées par deux arrêts du ministre Lamontagne    à Paspébiac la veille. Une somme de 1 241 535 $ de l’État québécois, notamment               1 074 953 $ du MAPAQ, générera des investissements de 3 901 416 $.

Unipêche MDM de Paspébiac a besoin de 3 480 000 $ pour bâtir un vivier de homard d’une capacité de 300 000 livres à Mont-Louis. La mise de fonds de la compagnie s’établit à         2 553 779 $, alors que la part de Québec atteint 926 221 $.

«La pêche au homard est en expansion du côté nord de la Gaspésie et on a besoin d’un vivier pour garder le homard en bon état avant de l’envoyer à l’usine de Paspébiac», signale Jean-Marc Marcoux, président de Unipêche MDM.

À New Richmond, Raymer Aquaculture investit 208 071 $ pour des améliorations et une optimisation de son élevage d’omble. Il reçoit 123 304 $ de Québec comme appui dans ce projet. Au-delà de l’argent, le président de l’entreprise, Raynald Mercier a aussi salué l’appui technique du MAPAQ dans le cheminement de son entreprise fondée en 2011.

Huîtres Baie-des-Chaleurs investit d’autre part 133 477 $ pour un projet d’élevage d’huitres au large de Saint-Siméon et Bonaventure. Des essais ont préalablement été effectués sur sept sites s’étendant entre Nouvelle et Paspébiac. Québec verse 120 129 $ à l’entreprise.

Enfin, Pétoncles Carleton injecte 79 868 $ pour vérifier le potentiel technique et économique d’un élevage de pétoncle où la récolte serait effectuée en 71 881 $ de Québec.

INVESTISSEMENTS – page 18 – Volume 36,3 Juin-Juillet-Août 2023

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Gilles Gagné
Gilles Gagné, né à Matane, le 26 mars 1960. J'ai fait mes études universitaires à Ottawa où j'ai obtenu un baccalauréat avec spécialisation en économie et concentration en politique. À l'occasion d'une offre d'emploi d'été en 1983, j'ai travaillé pour Pêches et Océans Canada comme observateur sur deux bateaux basés à Newport, deux morutiers de 65 pieds. Le programme visait l'amélioration des conditions d'entreposage des produits marins dans les cales des bateaux et de leur traitement à l'usine. Cet emploi m'a ouvert des horizons qui me servent encore tous les jours aujourd'hui. En 1989, après avoir travaillé en tourisme et dans l'édition maritime à Québec, je suis revenu vivre en région côtière et rurale, d'abord comme journaliste à l'Acadie nouvelle à Campbellton. C'est à cet endroit que j'ai rédigé mes premiers textes pour Pêche Impact, à l'été 1992. Je connaissais déjà ce journal que je lisais depuis sa fondation. En octobre 1993, j'ai déménagé à Carleton, pour travailler à temps presque complet comme pigiste pour le Soleil. J'ai, du même coup, intensifié mes participations à Pêche Impact. Je travaille également en anglais, depuis près de 15 ans, pour l'hebdomadaire anglophone The Gaspé SPEC et je rédige l'éditorial du journal Graffici depuis 2007.
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