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«Quand les défis se pointent à l’horizon, il faut être assez proactif et flexible pour y faire face.»

Discours du président de l’AQIP,
Jean-Marc Marcoux, au banquet de clôture
du 39e congrès annuel tenu à Québec, le 26 janvier 2017

«Quand les défis se pointent à l’horizon, il faut être assez proactif et flexible pour y faire face.»

Le thème du congrès de cette année démontre que l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP) sentait que des choses allaient changer ou devaient changer dans l’industrie de la pêche du Québec. L’illustration faite par nos conférenciers des trois derniers jours vient confirmer les appréhensions des transformateurs de produits marins du Québec.

La nouvelle réglementation des États-Unis sur l’importation des produits marins, l’entente de libre-échange entre le Canada et l’Union européenne, les modifications qui pourraient être apportées à l’Accord de libre-échange nord-américain (ALENA) avec le temps et l’automatisation dans les usines de transformation sont autant de défis à relever pour l’industrie de la pêche du Québec.

Que devons-nous faire au Québec pour nous adapter correctement à ces contraintes et à ces ouvertures de commercialisation de nos produits marins sur d’autres marchés tout en gardant la même efficacité que par le passé?

Comme principe de base, il est impératif de garder notre souci de la qualité de nos produits, quel que soit le marché visé. Si nos produits se vendent bien et à bon prix aujourd’hui, il faut dire qu’ils ont la reconnaissance généralisée de leur qualité et par conséquent de leur valeur. Nous ne pouvons déroger à cette conscience parti-culière de mettre sur le marché le meilleur produit qui soit.

D’autre part, la nouvelle réglementation des États-Unis sur l’importation des produits marins nous oblige à modifier certaines pratiques dans nos usines de transformation et peut-être à obtenir d’autres accréditations ou certifications si celles des Américains diffèrent de celles de l’Europe auxquelles nous nous soumettons et tendons à nous soumettre actuellement.

L’entente de libre-échange Canada-Union européenne imposera des changements dans la commercialisation de nos produits marins. Nous savons que les barrières tarifaires touchant les exportations de l’Union européenne vers le Canada tomberont au moment de la mise en vigueur de l’entente, mais que les barrières tarifaires des exportations du Canada vers l’Union européenne ne tomberont que graduellement sur un certain nombre d’années. Aussi, est-ce que notre Loi sur une transformation minimum (Loi T-11.01) fait partie de l’entente finale? Cela fait partie de nos interrogations.

Enfin, la perspective d’automatisation pour nos usines de transformation viendra occuper nos réflexions et influencer nos investissements à l’avenir.

Nos entreprises de transformation du Québec ont toujours démontré leur capacité à se diversifier avec toutes les contraintes que cela exige. Je n’ai aucun doute que ces mêmes entreprises sauront faire face aux nouveaux défis appréhendés.

Le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et la Stratégie maritime sont assurés au départ de notre collaboration pour les changements à apporter aux lois et dans la réalisation de projets majeurs pour le mieux-être de notre industrie, et par ricochet des régions maritimes du Québec. La coordination des efforts de tous les joueurs est la seule clé du succès.

En terminant, je me dois de souligner la collaboration soutenue de tous les membres de l’AQIP à travers les années et remercier les membres associés pour leur support dans la réalisation de nos objectifs.

Merci au ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation et à Pêches et Océans Canada pour leur écoute attentive et pour leur participation active à ce congrès.

AQIP – page 12 – Volume 30,1 – Février-Mars 2017

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Jean-Paul Gagné
Directeur général de l'Association québécoise de l'industrie des pêches (AQIP).
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