lundi, avril 29, 2024
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Un nouveau simulateur de navigation bientôt à l’ÉPAQ

Un nouveau simulateur de navigation devrait faire son entrée l’été prochain à l’École des pêches et de l’aquaculture du Québec (ÉPAQ) et devrait être fonctionnel à l’automne 2023. Son attente rend déjà très fébrile le personnel de l’établissement de Grande-Rivière.

Ce nouveau simulateur remplacera celui qui est actuellement utilisé et qui est considéré comme étant désuet. «Vingt ans, en informatique, c’est vraiment énorme», confirme la conseillère pédagogique et responsable de la gestion de la qualité de l’ÉPAQ, Marylène Nicolas.

MISE À JOUR DE TRANSPORTS CANADA

Outre l’âge de cet équipement, une autre raison motive son remplacement : Transports Canada procède à la mise à jour de certains règlements qui auront un impact sur les cours actuellement offerts à l’ÉPAQ. «Donc, par les nouvelles obligations de cette mise à jour dans les formations et les modifications qui vont être apportées par Transports Canada, et pour maintenir nos autorisations d’enseignement, on n’a pas le choix de procéder au changement de notre simulateur», explique Mme Nicolas.

Bien que le présent simulateur ait fait l’objet d’une mise à jour il y a une dizaine d’années, il n’en demeure pas moins que les équipements de l’ÉPAQ datent de 15 à 20 ans, selon la responsable de la gestion de la qualité de l’établissement. «Avec les réaménagements que les changements réglementaires vont nous obliger à faire, on ne pourra plus offrir les cours sur le simulateur comme on a l’habitude de les offrir actuellement. Donc, plutôt que d’y aller avec des achats à la pièce, on va procéder à un changement complet de l’équipement informatique que l’on a, c’est-à-dire le simulateur au grand complet.»

Le nouvel équipement servira aux classes 3 et 4 de capitaine qui seront, elles aussi, appelées à changer dans un avenir rapproché. Il sera aussi utile au sein d’autres programmes, dont ceux conduisant au diplôme d’études professionnelles (DEP) en Pêche professionnelle et au diplôme d’études collégiales (DEC) en Aquaculture. «On a également étudié les besoins au sein des autres départements de l’ÉPAQ, indique Marylène Nicolas. On a étudié l’option de pouvoir notamment offrir, avec le nouveau simulateur, un module de stabilité. Il va aussi servir aux étudiants du DEP en Mécanique marine. Ce sont presque toutes nos formations qui seront touchées à un moment ou à un autre par l’utilisation du simulateur.»

Le projet d’acquisition du nouveau simulateur de navigation représente un investissement global avoisinant les 2 millions $. «Il y aura le choix du fournisseur, mentionne Mme Nicolas pour expliquer les étapes du projet. Dépendant de l’appel d’offres qui est actuellement en cours et les coûts globaux de l’achat du simulateur, on verra également à l’aménagement particulier des locaux pour répondre à nos obligations face à Transports Canada. Il faudra apporter des modifications physiques, soit des constructions et reconstructions.»

LE VIEUX SIMULATEUR SUR RESPIRATEUR ARTIFICIEL

Il va sans dire que, sur le plan technologique, le nouveau simulateur se distinguera de celui actuellement utilisé qui est, pour Jean-Gabriel Dumais, «sur respirateur artificiel». «Les ordinateurs sont très vieux, soulève l’enseignant au programme de Pêche professionnelle de l’ÉPAQ. Ce sont d’anciennes technologies. Ce sont des écrans cathodiques et de vieux systèmes d’exploitation. Donc, il arrive souvent des bogues et les écrans tombent parfois en panne. Les piles de rechange sont difficiles à avoir. Quand on donne un cours, on ne sait pas si on va pouvoir le finir. On est tout le temps sur la corde raide.»

Le nouveau simulateur sera à la fine pointe de la technologie. «Tout va être flambant neuf, que ce soit les ordinateurs ou le système d’exploitation, se réjouit M. Dumais. Au point de vue de la vitesse, du fonctionnement et des compatibilités entre institutions, ça va être plus facile. On sait qu’on va avoir quelque chose qui va pouvoir être utile et fiable, avec un bon service technique. On va avoir un plan d’entretien qui va être offert par le fournisseur qui devra s’assurer que tout fonctionne correctement. Il va faire un suivi. On va avoir un bon accompagnement sur le plan informatique aussi.»

AVANTAGES PÉDAGOGIQUES

D’un point de vue pédagogique, le nouveau simulateur de navigation offrira des avantages, tant pour les étudiants que pour les enseignants. «On va être capable d’assimiler plus de secteurs de navigation, signale Jean-Gabriel Dumais. Donc, on va pouvoir mettre différentes zones de pêche, que l’on pense à la Côte-Nord, au golfe du Saint-Laurent, à la Baie des Chaleurs ou peut-être aussi à la Côte Est. En gros, on va avoir plus de diversité de secteurs de pêche.»

De nouvelles possibilités d’apprentissage s’ouvriront avec ce nouvel outil. «Il va y avoir un module de remorqueur et on va pouvoir simuler différentes pêches, mentionne l’enseignant. Toute la timonerie va être actuelle. Donc, les nouvelles technologies qu’on a sur les bateaux vont être présentes. Ça va nous permettre de vraiment suivre ce qu’on a sur le marché du travail présentement.»

Le nouvel équipement proposera aussi beaucoup plus de choix de navires pour que les étudiants puissent se pratiquer avec les engins de pêche actuels. De plus, il permettra une simulation de différentes conditions de navigation, comme dans la glace. «Avec le simulateur actuel, on n’est pas capable de simuler la navigation dans la glace», déplore M. Dumais.

PLUS DE PRÉCISION ET DE RÉALISME

Les simulations qu’offrira le nouvel appareil pourront recréer différents modèles de pêche avec plus de précision. «On va avoir des options pour simuler tous les types de pêche, décrit l’enseignant. On va être capable d’interfacer l’image radar directement sur les cartes électroniques. L’iOS va être présent aussi. On va avoir beaucoup plus d’outils disponibles, et qui seront actuels.»

Le simulateur présentera des mises en situation avec un grand réalisme. «On peut mettre des courants, des tempêtes et des marées, indique-t-il. C’est vraiment actuel.» Avec tous les changements et la réforme des brevets de navigation que s’apprête à instaurer Transports Canada, il y aura davantage de planification de voyages et de suivi de navigation à faire, de l’avis de Jean-Gabriel Dumais. «Donc, le simulateur va être capable de suivre les nouvelles normes de Transports Canada.»

Les étudiants auront également davantage de stations à leur disposition. «Donc, il y aura plus de possibilités pour les étudiants de pratiquer en même temps. Présentement, on a seulement deux cabines opérationnelles. Avec le nouveau simulateur, on va avoir aussi deux cabines et six postes qui vont être disponibles.»

FORMATION – pages 30-31 – Volume 35,5 – Décembre 2022 – Janvier 2023

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