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Début du processus de renouvellement de la certification MSC du homard des Îles-de-la-Madeleine

SAI Global a lancé, cet automne, le processus de renouvellement de la certification de la pêche au homard des Îles-de-la-Madeleine pour le compte du Marine Stewardship Council. L’organisme indépendant a effectué une visite de trois jours sur le terrain, au début octobre, afin de rencontrer tous les intervenants au dossier, soit les membres de l’industrie de même que les gestionnaires de la ressource et les scientifiques du ministère fédéral des Pêches et des Océans.

«Avec notre audit de fin de saison, nous voulons vérifier s’il n’y a pas de changements majeurs dans la pêcherie», explique l’auditeur Jean-Claude Brêthes, professeur de biologie des pêcheries à l’Institut des sciences de la mer de l’Université du Québec à Rimouski. Il précise que le travail de réévaluation de la durabilité de la pêcherie sera moins lourd que pour la première certification de 2013. De plus, il assure que la problématique des baleines noires, dont on enregistre un taux alarmant de décès dans le golfe du Saint-Laurent cette année, n’y changera rien. «Les baleines, en tant qu’espèce protégée, font déjà partie de nos rapports d’analyse, affirme M. Brêthes. Elles sont toujours considérées dans nos évaluations.»

PÊCHEURS D’ACCORD, MAIS…

Quant aux pêcheurs, ils se déclarent ouverts au renouvellement de l’écocertification MSC de leurs captures, au-delà de sa date d’échéance de cinq ans, le 16 juillet 2018, mais à certaines conditions. «Le MSC, on y tient, mais pas comme c’est là», affirme Charles Poirier, président du Rassemblement des pêcheurs et pêcheuses des côtes des Îles (RPPCI).

Le problème, c’est que ce sceau attestant de la durabilité de la pêcherie est détenu par l’Association des pêcheurs propriétaires des Îles (APPIM) et qu’il est, depuis que la légendaire unité de la flottille a été rompue avec la création du RPPCI en 2016, partagé avec l’Office des pêcheurs de homard, dont sont membres tous les 325 détenteurs de permis. Or, pour l’avenir, l’Office demande une prise en charge complète de la certification, explique son avocat Claude Régnier. «On demande au MSC de transférer la certification et de mettre fin au contrat de partage avec l’APPIM, au montant de 29 000 $ par année», dit-il.

L’APPIM a cependant déjà pris les devants et payé les frais de renouvellement du sceau MSC pour la période 2018-2023. Elle refuse, aussi, d’en préciser le montant exact aux membres de l’Office, déplore Me Régnier. «L’Office ne veut pas payer une facture dont elle ne connaît pas la ventilation, dit-il. Il va payer la facture pour 2017-2018, mais pour le renouvellement quinquennal, il remboursera l’Office, s’il obtient le transfert souhaité.»

L’Office des pêcheurs de homard veut aussi s’assurer que la certification MSC soit avantageuse pour ses membres. «On veut savoir si ça sert à quelque chose pour les Îles; si c’est nécessaire sur les marchés», indique son président Pascal Chevarie. Des vérifications sont en cours à cet effet, tant auprès des marchés et des acheteurs que de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche.

De son côté, l’APPIM se garde de répondre aux reproches qui lui sont faits de manquer de transparence sur les coûts du programme. «L’Office devrait mieux de se concentrer pour aller chercher les 75 cents la livre de manque à gagner sur le prix du homard aux pêcheurs», se contente de dire son président, Mario Déraspe. À ce propos, la Régie des marchés agricoles et alimentaires du Québec a prévu quatre jours d’arbitrage, les 30 et 31 janvier et 1er et 2 février, pour trancher le litige qui oppose les acheteurs et les pêcheurs madelinots sur le prix plancher de la saison 2017. Plus de cinq millions de dollars sont en jeu.

CERTIFICATION – page 33 – Volume 30,5 – Décembre 2017-Janvier 2018

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Hélène Fauteux
Hélène Fauteux est diplômée en communications et journalisme de l'Université Concordia. Établie aux Îles-de-la-Madeleine depuis 1986, elle a développé une solide expertise en matière de pêche et de mariculture.
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