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L’industrie canadienne du homard suit de près une certaine crainte de pays européens

L’industrie canadienne du homard prend au sérieux l’appel pour un interdit commercial sur l’importation des crustacés vivants en Europe. C’est la Norvège qui a lancé le mouvement en février, parce qu’elle craint une contamination de son stock côtier par le homard d’Amérique, explique Stewart Lamont, directeur général de l’entreprise néo-écossaise Tangier Lobster.

Or, voilà que la Suède et la Grande-Bretagne commencent à y faire écho, soutient monsieur Lamont. «Nous devons leur expliquer ce qui se passe dans la chaine d’approvisionnement et que les appréhensions qu’ils expriment ne sont pas sérieuses de notre point de vue.»

Selon Geoff Irvine, directeur général du Conseil canadien du homard, le Canada et les États-Unis exportent annuellement pour 175 millions $ de crustacés vivants en Europe. Les deux pays ont formé un groupe de travail conjoint pour analyser une évaluation de 85 risques produite par la Suède qui demande que le crustacé américain soit inscrit à la liste européenne des espèces envahissantes. «Une de nos réactions est de dire plutôt que de l’interdire et d’avoir un impact sur une panoplie d’échanges entre tous ces pays et d’affecter les emplois de l’Union européenne, pourquoi ne pas seulement faire appliquer les lois locales interdisant le relâchement d’espèces exotiques dans l’environnement, explique monsieur Irvine. Alors, il y a différentes approches que nous examinons. Mais nous nous y penchons quotidiennement.»

OFFICE DES PÊCHEURS DE L’ÎLE

Pour leur part, les pêcheurs de homard de l’Île-du-Prince-Édouard ont formé le premier conseil d’administration de leur nouvel office de commercialisation. Il est composé de deux pêcheurs pour chacun des six districts de pêche de la province. Le directeur général de l’unique association de pêcheurs qui les représente, Ian MacPherson, précise qu’il aura à gérer, à des fins promotionnelles, une contribution équivalente à un sous pour chaque livre de homard débarquée. «Et l’autre sous est contrôlé par le secteur des achats et de la transformation, dit-il. Une fois que l’argent sera versé dans des fonds de placement distincts, en fin de la saison, il pourrait y avoir des discussions pour qu’on organise des promotions conjointes. Mais rien n’est encore décidé.»

De plus, monsieur MacPherson admet que, bien que l’Office de commercialisation des pêcheurs de homard de l’Île-du-Prince-Édouard soit une entité distincte de l’Association provinciale de pêcheurs, cette dernière pourrait en assumer la gestion courante. «Ce qui compte, c’est la transparence», dit-il.

Cependant, le conseil d’administration du nouvel organisme de promotion en a décidé autrement. Son président, Charlie McGeogeghan, explique qu’on fera appel à une ressource externe, indépendante de l’Association qui en a initié la création. «L’Office n’ira en appel de candidatures qu’à la fin de l’été, lorsqu’il aura prélevé l’argent des pêcheurs», précise-t-il. Entre-temps, c’est le CA qui en assure la gestion quotidienne. Monsieur McGeogeghan note qu’il pourrait aussi obtenir le soutien temporaire du ministère des Pêcheries de la province.

Cela dit, Ian MacPherson indique que, contrairement à celui des pêcheurs de homard madelinots, l’Office de commercialisation du homard de l’Île-du-Prince-Édouard n’a pas pour mission de négocier les prix payés à quai.

LES MARITIMES – page 21 – Volume 29,2 – Avril-Mai 2016

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Hélène Fauteux
Hélène Fauteux est diplômée en communications et journalisme de l'Université Concordia. Établie aux Îles-de-la-Madeleine depuis 1986, elle a développé une solide expertise en matière de pêche et de mariculture.
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