Dans la présente édition, il est beaucoup question de la pêche au homard et avec raison. Comme à l’habitude, nous vous livrons une série de reportages sur le sujet avec les principaux acteurs de chacune des régions du Québec maritime pour commenter le bilan de leur dernière saison d’activité.
Est-il besoin de rappeler que cette composante importante de la capture de notre industrie constitue non seulement la plus grosse flottille de pêche avec plus de 600 entreprises actives, mais aussi le plus gros employeur à bord des bateaux de pêche, toutes flottilles confondues. Les retombées économiques découlant de cette pêche trônent au sommet de l’ensemble de la valeur des débarquements québécois, ces dernières années.
Les données préliminaires 2025 de la fin septembre du ministère des Pêches et des Océans (MPO) concernant les activités de capture des pêches commerciale et exploratoire au homard pour chacune de nos régions côtières font encore une fois état de résultats impressionnants. Un survol rapide des données présentées dans le tableau ci-dessous nous permet de dégager certains constats plus que positifs.
D’entrée de jeu, soulignons que les débarquements de homard ont poursuivi leur progression pour une neuvième année consécutive lors de la dernière saison. Ils ont atteint un sommet de 37 475 413 livres, soit une hausse de 17,3 % par rapport à 2024. Quant à la valeur commerciale des prises enregistrées, elle continue de croître et se chiffre à 289 009 314 $. Il s’agit d’un autre sommet inégalé et qui se traduit par un autre gain de 19,3 % comparativement à l’an dernier.
En ce qui a trait à l’activité de pêche commerciale, toutes zones de pêche incluses, nous notons des prises totales de 31 424 951 livres et une valeur de 241 946 149 $. Malgré une baisse de ses captures globales de 4,8 % en 2025, la région des Îles-des-la-Madeleine demeure la plus productive du Québec maritime avec des prises de 15 546 737 livres et des revenus de 119 948 176 $. La Gaspésie suit au 2e rang avec des captures de 10 909 743 livres, soit une hausse de 4,8 %, et pour une valeur de 83 316 658 $. La Côte-Nord, qui inclut aussi le secteur d’Anticosti, occupe la 3e position avec des prises de 4 970 113 livres, soit une augmentation 7,6 % et des revenus de 38 692 898 $.
Pour ce qui est de l’activité de pêche exploratoire observée des secteurs du côté nord de la Gaspésie, de la Moyenne-Côte-Nord et d’Anticosti, les données du MPO indiquent des captures globales de 6 050 462 livres et des revenus de 47 063 165 $. Ces dernières statistiques représentent donc 19,5 % de l’ensemble des débarquements québécois de homard et 19,3 % de sa valeur globale. Le côté nord de la Gaspésie arrive en tête de liste avec des prises de 2 652 323 livres et une valeur de 20 728 982 $. Le secteur d’Anticosti se retrouve en 2e place avec des captures de 2 284 672 livres et des revenus de 17 786 672 $. Enfin, la région de la Moyenne-Côte-Nord complète le tableau avec des prises de 1 113 468 livres et une valeur de 8 547 511 $.
ENTRE-NOUS – page 5 – Volume 38,3 Septembre-Octobre 2025

























