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Salon Fourchette bleue – poissons et fruits de mer : une première foire commerciale réussie

Ayant réussi à réunir 16 exposants et 160 participants, le premier Salon Fourchette bleue – poissons et fruits de mer, tenu les 22 et 23 février à Rivière-du-Loup, a été un franc succès. C’est du moins le constat qu’en fait son instigatrice, Sandra Gauthier, fondatrice de Fourchette bleue et directrice générale d’Exploramer de Sainte-Anne-des-Monts.

L’événement était présidé par le chef cuisinier et porte-parole de Fourchette bleue, Jean Soulard. La directrice générale de l’Institut de tourisme et d’hôtellerie du Québec (ITHQ), Liza Frulla, n’a pu coprésider le Salon comme convenu en raison de la COVID-19.

BILAN POSITIF

«Je fais un bilan extrêmement positif parce que tous les gens avec qui j’ai parlé à la fin de l’événement étaient tous très heureux et tout le monde me disait avoir fait des rencontres très intéressantes, précise Sandra Gauthier. La totalité des exposants m’a confirmé avoir fait des ventes très intéressantes. La plupart étaient même un peu surpris.»

L’événement a donné lieu à plusieurs maillages d’entreprises afin de créer de nouveaux produits, notamment par les deuxième et troisième transformations. «Il y a des idées qui naissaient de produits innovants, a constaté Mme Gauthier. C’était assez spectaculaire de voir ça! On dit toujours qu’à l’international, on vend des palettes. Au Salon, il y en a qui disaient qu’ils avaient acheté une demi-palette. C’était exactement ça, le but du Salon. Je ne peux pas être plus heureuse! J’étais vraiment impressionnée. Ce qui m’a le plus marquée, c’est la quantité et la valeur des transactions financières qui se sont faites.»

Pour Mme Gauthier, ce rendez-vous a été une occasion pour des producteurs, des transformateurs, des distributeurs, des mariculteurs, des poissonniers, des restaurateurs, des représentants institutionnels et des partenaires d’affaires de célébrer la qualité des produits marins et aquatiques québécois. À son avis, l’objectif de cette première foire commerciale, qui visait à permettre un meilleur accès aux poissons et aux fruits de mer du Saint-Laurent exclusivement destiné au marché québécois, a été atteint. En donnant la priorité aux marchands, aux poissonniers et aux restaurateurs du Québec, l’événement souhaitait limiter les exportations des ressources marines et aquatiques du Saint-Laurent vers l’étranger et de faire en sorte que les participants québécois puissent se servir avant le Boston Seafood Show.

RÉACTIONS DE JEAN SOULARD ET D’ANDRÉ LAMONTAGNE

Pour le président d’honneur, le Salon constitue un départ vers une meilleure connaissance des produits marins du Saint-Laurent. «Quand je suis arrivé dans ce pays, je me suis dit qu’il y avait un travail de pionnier à faire, raconte Jean Soulard, originaire de la France. On était au début des années 1990. Puis, une synergie s’est installée à travers les différents producteurs, artisans, maraîchers et éleveurs.»

Pour le porte-parole de Fourchette bleue, le Salon est un début «pour faire allumer une lumière». «Ça en vaut la chandelle. Je suis né sur le bord de la mer avec une grand-mère qui partait avec son panier pour aller chercher le poisson pour servir à l’auberge une heure plus tard. Pour moi, c’est ça, la cuisine. C’est d’avoir le poisson frais qu’on va chercher à côté. Il y a des centaines de variétés qu’on ne pêche pas. Elles ne sont pas connues. Certaines sont peut-être plus compliquées à travailler. Mais, ça en vaut la démarche.»

Si, dans l’ensemble, la commercialisation de produits du terroir fonctionne bien au Québec, M. Soulard croit qu’il peut en être tout autant pour les poissons et fruits de mer. «C’est vrai que c’est compliqué. Mais ce n’était pas simple non plus quand on a commencé à travailler avec les maraîchers, les éleveurs d’agneaux, les producteurs de faisans et de cailles, les fromagers. La coopération avec tous les marchands a été phénoménale.»

De l’avis de l’ancien chef du Château Frontenac, les Québécois ont toujours été ouverts aux nouveautés culinaires, plus que les Européens et les Canadiens des autres provinces. «C’est un bonheur, pour le Québécois, d’être autour d’une table et de découvrir. Il a cette curiosité. C’est pour ça qu’on est prêt pour autre chose.» Il donne l’exemple de la loquette, du concombre de mer et de l’oursin qui offrent beaucoup de possibilités de transformation. «Un jus de carotte avec un crustacé, c’est extraordinaire!»

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec a comparé l’événement à une graine qui est plantée et «qui est arrosée par tous les participants». «Je vois ce salon-là comme de l’innovation, des gens qui sont mobilisés pour aller encore davantage à la rencontre des consommateurs, a indiqué André Lamontagne. À terme, c’est tout l’écosystème des pêches qui va s’ajuster pour ultimement répondre aux besoins des consommateurs.»

PROGRAMMATION

Le Salon mettait en valeur de nombreux produits dont regorgent le fleuve et le golfe. Du homard à la crevette nordique, du crabe commun au concombre de mer, du flétan du Groenland au sébaste, des algues au phoque, plusieurs espèces sont encore méconnues des gourmands et gourmets. Selon Sandra Gauthier, toutes les espèces marines étaient représentées. «Tout ce qu’on a dans le Saint-Laurent pouvait être acheté, souligne Mme Gauthier. Toute la diversité comestible était là.» Lors du marché libre déployé après les allocutions d’ouverture, les visiteurs ont eu l’opportunité de découvrir plusieurs de ces produits.

Pour le dîner, les étudiants de l’ITHQ ont fait découvrir à leurs convives quatre espèces émergentes du Saint-Laurent. En après-midi, un marché à huis clos a permis aux vendeurs et aux acheteurs de prendre des rendez-vous de 15 minutes durant lesquels ils ont négocié et conclu des transactions. En soirée, des chefs de la région ont cuisiné des bouchées à base de quatre autres espèces qui ont été servies lors d’un cocktail. La programmation du lendemain était composée de conférences et de panels de discussion sur les possibilités de développement économique du secteur des pêches.

À la lumière d’un sondage visant à connaître la satisfaction et la perception des participants ainsi que l’impact économique sur leur entreprise, en plus d’obtenir des idées pour bonifier l’événement, l’organisation évaluera la possibilité de présenter un deuxième Salon Fourchette bleue – poissons et fruits de mer l’an prochain. Mais déjà, tout porte à croire que Sandra Gauthier et son équipe récidiveront.

ÉVÉNEMENT – page 21 – Volume 35,1 Février-Mars 2022

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