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Les gouvernements canadien et québécois tendent la main au secteur industriel

Le ministre de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec, André Lamontagne, et le secrétaire parlementaire du ministère des Pêches et Océans et de la Garde côtière du Canada, Sean Casey, étaient présents lors du banquet de fermeture au 41e congrès de l’Association québécoise de l’industrie de la pêche (AQIP).

Un mot guide le discours d’André Lamontagne: l’économie. Celui-ci centre ses propos autour du thème principal de la valorisation des coproduits marins, en affirmant: «L’AQIP et le gouvernement du Québec sont sur la même longueur d’ondes. La valorisation des coproduits fait partie des objectifs du plan d’action 2018-2025 du Ministère et on veut encourager les entreprises à investir dans les projets liés à cet enjeu.»

Afin d’illustrer l’ampleur des possibilités reliées à la valorisation des coproduits, le ministre Lamontagne ajoute: «Au Québec, on dispose d’environ 25 000 tonnes métriques de résidus qui peuvent être valorisés par les usines de transformation. (…) Aujourd’hui on en valorise environ 6 000 tonnes. On peut multiplier par trois ou quatre ce qu’on valorise actuellement, c’est un potentiel extraordinaire qui ne demande qu’à être saisi.»

André Lamontagne ajoute que le MAPAQ s’est doté de programmes d’aide financière comme Innovamer pour la réalisation de projets de recherche et développement reliés à la valorisation des coproduits. Jusqu’à 750 000 $ par projet seront disponibles, sur une période de trois ans. De plus, le ministre ajoute que le Fonds des pêches du Québec sera bientôt accessible: «L’objectif est que tout puisse décoller le 1er avril», dit-il.

Le ministre québécois responsable des pêcheries affirme avoir bien entendu les revendications des membres de l’AQIP et s’engage à travailler en collaboration avec les membres de l’industrie, à demeurer près des réalités du terrain et à faire preuve d’humanisme. «On parle de plus de 4 000 personnes employées dans nos régions côtières. (…) [Nous sommes entourés d’avenues créatrices de richesse pour l’industrie tout comme la société québécoise en général.

Pour sa part, le secrétaire parlementaire du ministère des Pêches et Océans et de la Garde côtière canadienne, Sean Casey, effectue un tour d’horizon plus large. Il commence par souligner le succès connu par le Canada dans la protection de la baleine noire l’été dernier, alors qu’aucune mortalité n’a été enregistrée dans les eaux canadiennes. Celui-ci reconnaît la part des pêcheurs dans ce succès: «Vous avez vraiment été bons joueurs. (…) Pour la saison prochaine, nous avons plus de données scientifiques (…). Nous avons aussi consulté les associations de pêcheurs et les industries de la pêche pour assurer que les mesures protègent les baleines noires tout en minimisant les impacts économiques», dit-il.

M. Casey souligne que les débarquements de produits de la mer au Québec ont atteint une valeur totale de 336 millions de dollars en 2018. Les exportations québécoises de ces produits ont atteint 37 000 tonnes, pour une valeur de 769 millions de dollars. Il précise que «Le Canada est maintenant le seul pays du G7 à avoir conclu des accords de libre-échange avec tous les autres pays membres et nous avons un accès préférentiel à près des deux tiers de l’économie mondiale.» Il ajoute que son équipe travaille à ratifier et à mettre en place le nouvel accord Canada – États-Unis – Mexique.

De plus, le secrétaire parlementaire souligne que l’Accord économique et commercial global entre le Canada et l’Union européenne a déjà une influence sur l’industrie du poisson et des fruits de mer. Grâce à cet accord, «96 % des tarifs sont éliminés et dans quelques années, ils le seront tous. Ceci rend vos produits plus compétitifs sur les marchés et ça met plus d’argent dans vos poches», ajoute M. Casey. L’Accord de Partenariat transpacifique global et progressiste (PTPGP), conclu en décembre dernier, permet également au pays d’obtenir un accès préférentiel aux marchés du Japon, de l’Australie, du Mexique, du Vietnam, de la Nouvelle-Zélande et de Singapour.

Finalement, Sean Casey affirme que le Fonds des pêches du Québec est appuyé par son gouvernement et que plus de 42 millions de dollars seront investis au cours des prochaines années pour la recherche et l’innovation. «Le Fonds des pêches de l’Atlantique donne déjà d’excellents résultats et nous sommes impatients de pouvoir reproduire ce succès ici même au Québec», lance-t-il, en s’adressant à André Lamontagne.

Le directeur général de l’AQIP, Jean-Paul Gagné, a, de son côté, souligné la présence des représentants des gouvernements provincial et fédéral et souhaite que les membres de son organisation utilisent les programmes en place pour développer l’industrie.

ÉVÈNEMENT – page 13 – Volume 32,1 Février-Mars 2019

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